Les joueuses : Rhian Wilkinson

Rhian Wilkinson le sait parfaitement bien lorsque l’équipe est en feu. Elle était là en 2003 lorsque le Canada a surpris plusieurs en s’étant rendu jusqu’aux demi-finales de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA aux États-Unis en 2003. L’équipe a terminé au quatrième rang cette année-là; la meilleure performance jamais rendue par le Canada depuis ses quatre dernières participations à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA.


Rhian Wilkinson le sait parfaitement bien lorsque l’équipe est en feu. Elle était là en 2003 lorsque le Canada a surpris plusieurs en s’étant rendu jusqu’aux demi-finales de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA aux États-Unis en 2003. L’équipe a terminé au quatrième rang cette année-là; la meilleure performance jamais rendue par le Canada depuis ses quatre dernières participations à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA.



« C’est (2003) arrivé sur les talons d’un tournoi couronné de succès en 2002, précise alors Rhian Wilkinson au souvenir de la médaille d’argent remporté par le Canada comme pays hôte de la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA en 2002. On n’avait jamais vu un tel enthousiasme créé à partir d’un tel événement, alors tu (nous) avais le pressentiment qu’on allait faire quelque chose d’exceptionnel. »



Wilkinson venait de s’inscrire au programme national à l’époque tout juste après avoir contribué au succès de l’escouade U22 qui a remporté une médaille d’argent aux Jeux panaméricains de 2003 à Saint-Domingue en République dominicaine. Elle a par la suite rejoint l’équipe nationale juste en temps pour participer aux six matchs du Canada à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2003 aux États-Unis



« Ce fut toute une expérience, » estime Wilkinson.



Née à Pointe-Claire, Wilkinson a toutefois grandi dans la municipalité avoisinante à Baie-D’Urfé (Québec). Elle avait cinq ans quand elle a rejoint le club de soccer Lakeshore, jouant pour une équipe juvénile dénommée les « Fraises ». Elle a joué pour les Lakers du Lac Saint-Louis en remportant des médailles comme joueuse juvénile aux Championnats nationaux. De là, elle s’est inscrite à l’Université du Tennessee en 2000, mais elle a également joué dans la W-ligue avec le Fury d’Ottawa. Elle a aussi joué brièvement en Norvège en 2005, puis de nouveau en 2009 et 2010.



Le début national de Wilkinson fut le 26 avril 2003, environ trois mois avant les Jeux panaméricains et cinq mois avant la Coupe du Monde Féminine de la FIFA. La performance qui restera gravée à tout jamais dans sa mémoire demeure toujours celle de son deuxième match du 17 juillet à Montréal. Avec ses amis et sa famille dans la foule, elle est entrée au jeu au début du match comme remplaçante en première demie pour ensuite marquer l’un des deux buts au total ayant contribué à la victoire canadienne de 2:1 sur le Brésil.



« Même si j’avais déjà joué un match, j’avais plutôt l’impression que celui-là (du 17 juillet) était mon premier, avoue Wilkinson. Je ne crois pas vivre à nouveau une telle expérience de toute ma vie. »



Wilkinson a trouvé le fond du filet à trois reprises avant de participer à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA y compris à sa toute première titularisation survenue le 14 septembre à Kingston (Ontario). Elle a ensuite pris part aux six matchs du Canada à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA comme titulaire une fois et remplaçante à cinq reprises.



Wilkinson a participé à sa deuxième Coupe du Monde Féminine de la FIFA en 2007. L’équipe a subi une fin de parcours crève-cœur dans la phase des groupes en terminant au neuvième rang parmi les seize équipes de la compétition. Wilkinson a de nouveau joué à chaque match du Canada. Puis en 2008, le Canada s’est qualifié pour le Tournoi Olympique de Football Féminin et a même atteint la phase des quarts de finale du tournoi. Cette fois-ci, le Canada a été éliminé par le futur champion des États-Unis, s’inclinant 1-2 en prolongation.



Avance rapide à 2011, alors que Wilkinson espère figurer dans sa troisième Coupe du Monde Féminine de la FIFA du 26 juin au 17 juillet. L’équipe canadienne est au sommet de sa forme depuis quelque temps avec trois titres de compétition à son actif en 2010 et comme équipe championne de la Coupe féminine de Chypre en 2011. Wilkinson demeure l’une des joueuses clés du Canada et elle vise notamment une 100e apparition internationale avant le coup d’envoi de la Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2011.



« Même si nous poursuivons notre entraînement loin de chez nous, nous avons toujours l’impression que les fans nous suivent de près et que le pays s’apprête à nous donner son appui entier prochainement, déclare Wilkinson. Il est très amusant de pouvoir bénéficier d’une telle dynamique qui prend de plus en plus son essor. »



Wilkinson croit que le soutien et l’élan qui propulse l’équipe à l’heure actuelle lui permettront d’être au sommet de sa forme avec des attentes élevées pour l’Allemagne.



« Je pense que cette équipe est capable d’aller jusqu’au bout, estime Wilkinson. Il vous faut un peu de chance à chaque tournoi. Avec notre talent, auquel s’ajoute un combiné de jeunesse et d’expérience, en plus de l’entraînement… Disons que je crois vraiment aux chances de l’équipe à atteindre la finale. »



Canada v Allemagne



Le Canada a déjà affronté l’Allemagne jadis à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA. En fait, cette rencontre fut justement à l’occasion du match d’ouverture du Canada au mondial des États-Unis en 2003, au même tournoi où le Canada a si bien performé en terminant tout près du podium au quatrième rang du classement final, tandis que l’Allemagne venait quant à lui de remporter sa première médaille d’or de deux de suite.



Wilkinson a joué au match du 20 septembre 2003 opposant le Canada à l’Allemagne, en tant que remplaçante entrée au jeu en deuxième demie à la relève de Kara Lang. Wilkinson a été à l’origine du seul changement effectué par le Canada tout au long du match dont l’équipe avait finalement perdu 0 à 4 contre l’Allemagne.



Charmaine Hooper a été parmi les coéquipières de Wilkinson cette année-là; rappelons que Hooper a notamment joué comme capitaine de l’équipe canadienne à la Coupe du Monde Fémninine de la FIFA de 2003 aux États-Unis.



« Il n’y a pas de doute qu’elle a monté la barre quant aux critères d’entraînement chez toutes les joueuses, soutient Wilkinson. Je pense d’ailleurs que ce standard est toujours en vigueur au sein de l’équipe même aujourd’hui (en 2011). »



La jeune Christine Sinclair faisait également partie de l’équipe, qui sans le savoir, sera nommée capitaine du Canada quatre ans plus tard. Wilkinson a été également accompagnée de la vice-capitaine Diana Matheson à l’époque, alors qu’elles sont maintenant colocs lorsqu’elles sont ensemble en périodes d’entraînement de l’équipe nationale.