Les joueuses : Desiree Scott

Desiree Scott a toujours été rapide sur ses pieds. Sa rapidité en plus de sa force et sa maitrise du ballon lui ont bien servi comme étant joueuse de soccer.


Desiree Scott a toujours été rapide sur ses pieds. Sa rapidité en plus de sa force et sa maitrise du ballon lui ont bien servi comme étant joueuse de soccer.



Alors lorsqu’elle a appris que la nouvelle entraîneure-chef de l’équipe nationale Carolina Morace était sur le point d’observer son jeu à partir des estrades, Scott n’avait qu’un bref instant pour décider comment elle allait réagir.



« La nouvelle a été annoncée tout juste avant le coup d’envoi », a fait savoir Scott. « J’étais bouche bée et je me suis dit que je devais passer à un autre niveau de jeu afin d’impressionner cette entraîneure. »



Scott a déjà fait part du programme national auparavant à l’échelle juvénile. Elle a commencé au niveau U16 en 2003 et elle a par la suite représenté le Canada à la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA en Russie en 2006. Son rêve de faire partie de l’équipe nationale a cependant pris fin après ce tournoi.



Et puis la nouvelle entraîneure-chef Morace et l’entraineure adjointe Andrea Neil sont arrivées à la compétition du Trophée Jubilee présenté dans le cadre des Championnats nationaux de 2009. Scott a participé au tournoi avec l’équipe d’été de son club Winnipeg South End United, le représentant du Manitoba au championnat amateur annuel au Canada. Morace et Neil se sont rendues en Alberta au début de la semaine pour observer le championnat U18, mais elles avaient alors décidé de faire un tour à Saskatoon pour jeter un coup d’oeil à la compétition seniore.



« Ça m’a secoué quelque peu », a précisé Scott. « Je voulais gagner le match, mais je voulais également faire bonne impression avec Carolina. »



Scott « a bien paru » et les entraîneures l’ont bientôt rejoint via courriel pour l’inviter à un camp national. Le camp a été prévu pour le mois de novembre, en même temps que la fin de la saison de soccer féminin de l’Université du Manitoba. Scott a donc pris la décision de manquer la série finale et de se rendre à Sunrise (FL) pour participer au camp national.



« J’avais pensé que mon temps avec l’équipe nationale était terminé après l’U20 », a mentionné Scott. « Puis Carolina est apparue de nulle part aux Championnats des clubs. »



Tandis que Morace et son personnel ont identifié un certain nombre de joueuses en 2009, elles n’ont pas toutes poursuivi le programme, toutefois. Scott était vouée à ne pas échouer cependant.



« J’étais en retard comme joueuse », a mentionné Scott. « Je n’étais pas en forme, je n’avais même pas la mentalité d’une joueuse faisant partie de l’équipe nationale. J’avais des doutes par rapport de moi-même tous les jours, je n’étais pas sure d’être à la hauteur sous tant de pression. »



« Je suis heureuse d’avoir tenu le coup en fin de compte. »



Scott a fait ses débuts avec l’équipe nationale « A » le 24 février 2010 lors d’un match que le Canada a gagné 2-1 contre la Suisse. À la fin de l’année, elle avait fait dix apparitions au total y compris sept fois comme étant remplaçante. En novembre, elle a fait partie de l’équipe canadienne ayant remportée gagner les Éliminatoires de la CONCACAF 2010 pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, le premier titre de confédération du Canada depuis 1998.



« Je dois dire que le dernier match au Mexique (a été le point culminant du tournoi) », a déclaré Scott, en faisant référence à la foule de spectateurs mexicains. « C’était probablement le moment le plus fou pour moi jusqu’ici. Je crois que la Coupe du Monde Féminine de la FIFA à venir sera la prochaine grande chose pour moi. »



En effet, aujourd’hui en 2011, Scott est sur le seuil de faire ses débuts à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA. Elle représentera non seulement son pays, mais sa province aussi. Elle deviendra ainsi la première joueuse du Manitoba à participer à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA.



« Il n’y a pas beaucoup de joueuses (originaires du Manitoba), donc les gens m’encouragent à fond en me disant que je suis la vedette de la ville », a mentionné Scott. « Je ne veux pas les laisser tomber. »



Scott veut être à la hauteur de toutes les attentes. On lui a donné une deuxième chance et elle saura sans doute en tirer profit conséquemment.



Desiree Scott, la fierté du Manitoba



Desiree Scott a grandi à Winnipeg et elle a participé au programme du Centre d’entraînement national dès son enfance. Elle a représenté le Manitoba aux Jeux du Canada en 2005 avant de s’inscrire à l’Université du Manitoba et de représenter des équipes de club à la compétition du Trophée Jubilee.



À la suite de la compétition à Saskatoon (SK) en 2009, Scott et sa coéquipière Caley Miskimmin ont été toutes les deux convoqués à des essais avec l’équipe nationale « A ». La défenseure adolescente Alison Clarke était quant à elle sur le point d’être invitée au sein du programme national U17.



« Je crois qu’on a tendance à oublier les prairies parfois », a dit Scott. « Nos conditions d’entraînement ne sont pas toujours parfaites, vous ne pouvez pas vous entraîner à longueur d’année et nous avons des températures de -40 à Winnipeg. Ainsi, ce n’est pas toujours amusant lorsqu’on s’entraîne, mais il faut le faire, peu importe les obstacles. »