Les joueuses : Christine Sinclair

Christine Sinclair devra faire quelque chose avant d’accepter la suggestion de son entraîneure qu’il soit en effet possible d’être la meilleure joueuse dans le monde.

Mener son équipe à la victoire.


Christine Sinclair devra faire quelque chose avant d’accepter la suggestion de son entraîneure qu’il soit en effet possible d’être la meilleure joueuse dans le monde.

Mener son équipe à la victoire.



Demandez à Sinclair si elle se considère comme étant la meilleure au monde et elle ne voudrait rien savoir d’une telle déclaration. Au lieu de cela, elle fait plutôt éloges aux détentrices du titre de la Coupe du Monde de la FIFA, soit les joueuses d’Allemagne ou encore Marta, médailliste d’argent en 2007, joueuse du Brésil.



« Je crois que vous ne pouvez pas vraiment être considérés comme le meilleur dans un sport d’équipe jusqu’à ce que votre équipe gagne », a précisé Sinclair.



Bien sûr, Sinclair n’avouera pas qu’elle est déjà devenue une championne en quelque sorte. Elle a fait ses preuves lorsqu’elle était joueuse juvénile, joueuse universitaire, joueuse professionnelle et sur la scène internationale.

Elle a notamment gagné une médaille d’argent à l’édition 2002 de la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA, deux titres NCAA avec l’Université de Portland, un championnat de soccer féminin avec le FC Gold Pride en 2010 ainsi qu’un championnat féminin de la CONCACAF avec l’équipe canadienne en 2010.



« C’était une année très réussi pour moi avec équipe nationale et (mon) club », a précisé Sinclair quant à son succès récent en 2010. « J’étais membre de deux équipes extrêmement douées. »



À son avis, il y a un seul tournoi qu’elle doit absolument réussir cette année : la Coupe du Monde Féminine de la FIFA.

« Je voudrais gagner la Coupe du Monde Féminine de la FIFA », a fait savoir Sinclair au sujet de ses aspirations de carrière.



Le Canada disputera son match d’ouverture à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA le 26 juin à Berlin contre le champion en titre à deux reprises et pays hôte du tournoi, l’Allemagne. Les autres adversaires du Canada dans la phase de groupe sont la France le 30 juin (à Bochum) et le Nigeria le 5 juillet (à Dresde).



Si le Canada veut accéder à la prochaine étape du tournoi au-delà de la phase de groupe et de remporter des victoires contre des adversaires dans la phase éliminatoire, la capitaine Sinclair doit être au sommet de sa forme.



« Il va sans dire que nous faisons partie d’un groupe extrêmement difficile », a avoué Sinclair. « Nous allons devoir jouer de notre mieux en ayant les trois meilleurs matchs de notre vie prochainement. »



Sinclair est déjà le leader comme la meilleure buteuse sans précédent du Canada à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA avec six buts dans neuf matchs. Lors de l’édition de 2007 en Chine, elle a marqué un but avec seulement cinq minutes à jouer dans le match qui a failli envoyer le Canada à la prochaine étape, mais l’Australie a toutefois marqué un but en prolongation ayant malheureusement éliminé le Canada du tournoi.



Le Canada veut maintenant s’améliorer depuis sa participation d’il y a quatre ans. L’équipe s’est rendu jusqu’aux quarts de finale aux Jeux olympiques de Pkin en 2008, mais l’amélioration véritable de l’équipe est survenue au cours des trois derniers ans depuis l’arrivée de l’entraîneure Carolina Morace. L’équipe veut ainsi démontrer au monde son nouveau style de soccer.



« Elle est arrivée et elle a complètement changé notre équipe », a déclaré Sinclair.



Au cours des douze derniers mois (du 3 juin 2010 au 28 mai 2011), le Canada a accumulé un bilan de seize victoires, quatre matchs nuls et seulement trois défaites. Deux de ces trois défaites sont survenues contre les deux meilleures équipes du monde : l’Allemagne et les États-Unis, équipe championne olympique en titre.



« Je ne me suis jamais senti si bien avant d’entamer un tel tournoi d’envergure », a déclaré Sinclair. ‘Je n’ai jamais été si bien préparé. »



De plus, Sinclair a aidé ses coéquipières à gagner les championnats de la WPS et de la CONCACAF cette année. Peut-on alors supposer qu’elle est prête à mener le Canada à un accomplissement encore plus important sur la scène internationale?



Si elle relève le défi, elle acceptera possiblement alors d’être désignée comme l’une des meilleures du monde.