Les joueuses : Christina Julien

Pouvez-vous réagir à la vitesse d’un éclair? Dites-vous bien que lorsque l’équipe nationale vous lance l’appel, vous avez l’intérêt d’agir le plus rapidement possible à risque de perdre une occasion rare qui s’offre spécifiquement à vous. Dans le cas de la jeune attaquante Christina Julien, il lui a fallu à peine quelques heures à partir du moment où elle a été appelée jusqu’au moment où elle a pris un vol d’avion vers l’ouest afin de participer à un camp de l’équipe nationale canadienne organisée par la nouvelle entraîneure-chef Carolina Morace à l’époque.

Pouvez-vous réagir à la vitesse d’un éclair? Dites-vous bien que lorsque l’équipe nationale vous lance l’appel, vous avez l’intérêt d’agir le plus rapidement possible à risque de perdre une occasion rare qui s’offre spécifiquement à vous. Dans le cas de la jeune attaquante Christina Julien, il lui a fallu à peine quelques heures à partir du moment où elle a été appelée jusqu’au moment où elle a pris un vol d’avion vers l’ouest afin de participer à un camp de l’équipe nationale canadienne organisée par la nouvelle entraîneure-chef Carolina Morace à l’époque.



Cet appel mémorable est survenu au mois de février en 2009. Julien se trouvait à l’école (étudiante à l’Université de James Madison), en train de jouer au tennis de table avec un ami quand elle a reçu un appel inattendu de la part de l’entraîneure-adjointe nationale Andrea Neil. Julien a été ainsi invité à son tout premier camp national de sa vie, alors il est certes tout à fait pardonnable si elle n’était pas tout à fait prête lorsqu’elle a reçu l’appel.



Heureusement, son entraîneur-chef David Lombardo était là pour l’aider. Julien soutient que Lombardo « a pris soin de tout » en informant ses professeurs de la nouvelle, alors qu’elle avait seulement besoin de se rendre à l’aéroport pour s’envoler en direction du camp national se déroulant en Californie. Elle est arrivée à deux ou trois heures du matin, puis elle s’est levée tôt pour sa toute première séance d’entraînement avec l’équipe nationale.



« C’était effrayant et intimidant », a déclaré Julien en souvenir de son premier camp avec l’équipe nationale.



L’équipe nationale féminine du Canada est composée d’un solide groupe de joueuses ensemble depuis les dix dernières années, voir même depuis la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA au Canada en 2002. La plupart des joueuses ont joué dans le cadre du programme national à un niveau ou un autre, soit sous la direction de l’ancien entraîneur national Even Pellerud ou encore l’assistant adjoint et l’entraîneur-chef U20 Ian Bridge à l’époque.



Julien n’a jamais vécu l’expérience d’avoir joué soit pour Pellerud ou encore pour Bridge. Au lieu de cela, elle a été l’une des nouvelles venues ayant attiré l’œil de Morace, la nouvelle entraîneure-chef qui a été embauchée en 2009 à la tête de l’équipe nationale et de l’équipe U20. Julien a été l’une des joueuses sélectionnées par l’équipe et elle fait partie du groupe d’attaquantes ayant été choisi par Morace depuis. Elle a même ouvert la marque à son début international le 5 mars 2009, à l’occasion d’un match nul de 1-1 avec la Nouvelle-Zélande.



Julien a grandi à Williamstown, en Ontario, et a elle a joué au soccer dans les environs de Cornwall avec les Blazers. Elle a rejoint le programme du Fury d’Ottawa à l’âge de 15 ans, puis elle s’est inscrite à l’Université James Madison à l’âge de 18 ans. Une vedette multisports, elle a notamment remporté une médaille d’or au Défi de hockey féminin U18 avec l’équipe rouge de l’Ontario (le programme provincial avait deux équipes inscrites à la compétition) l’année avant qu’elle ait décidé de s’inscrire à l’Université James Madison.



Depuis 2009, Julien a fait 24 apparitions pour le Canada (dont six dernièrement dont son dernier appel fut au début de mai 2011). Elle a marqué cinq buts, dont trois buts marqués (un record de l’équipe à cette compétition) lorsque l’équipe a participé à la Coupe féminine de Chypre 2010. En novembre 2010, elle a aidé le Canada à remporter les Éliminatoires de la CONCACAF 2010 pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, et le Canada s’est qualifié pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Allemagne 2011.



« Le fait d’avoir gagné contre le Mexique au Mexique en séries éliminatoires fut tout un exploit », a souligné Julien, qui est entré au jeu en tant que remplaçante pour les sept dernières minutes de la finale du championnat. « Le coup de sifflet final a été assez étonnant. »



Julien a dit qu’elle a connu des hauts et des bas personnels depuis son entrée au programme en 2009, mais qu’elle s’améliore progressivement et elle devrait, espérons-le, atteindre le sommet de sa forme cet été au coup d’envoi de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2011 d’Allemagne.



« Je veux jouer dans quelques matchs », a déclaré Julien. « Je pense que nous avons une chance de gagner, nous avons une très bonne base de joueuses ayant l’objectif d’atteindre le podium mondial, en plus de jeunes joueuses qui vont pousser derrière eux en vague d’appui. Nous avons donc une très bonne combinaison qui existe chez les joueuses de notre équipe ».



Dans la fleur de l’âge à 23 ans, Julien est l’une de ces joueuses en train de frayer son chemin à toute vitesse dans le programme canadien mis en vedette comme titulaire de plus en plus souvent.



À la ligne d’attaque canadienne





Christina Julien participe à son premier cycle de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA en vue de l’Allemagne 2011. Présentée à l’équipe en 2009, elle est l’un de ces jeunes joueurs en concurrence avec des vétéranes comme la capitaine Christine Sinclair et Melissa Tancredi pour faire la titularisation de l’équipe.



Julien se souvient lorsqu’elle a fait la connaissance de Sinclair, une véritable vedette et légende du football féminin, pour la première fois en 2009. Julien a rapidement su que Sinclair était simplement joueuse, dont l’une des autres filles de l’équipe nationale, une coéquipière qui était tout aussi fière de représenter le Canada que n’importe quelle autre joueuse au sein de l’équipe nationale. Avant cette première rencontre, cependant, Julien ne voyait que ses talents incroyables sur le terrain.



« C’était intimidant, je me souviens encore de mon premier duel contre elle pendant l’entraînement », a déclaré Julien. « Elle est tout simplement une joueuse hors pair et elle fut un plaisir à rencontrer. »



Julien a dit qu’elle a beaucoup appris en jouant avec Sinclair, comme la préparation et l’état d’esprit nécessaire « même pendant l’entraînement ». Elle a également dit que Sinclair avait une compréhension incroyable du jeu en ayant la capacité de « changer de jeu » juste au moment où les chances semblent toutes être contre vous.



Julien espère ardemment être à la ligne d’avant avec Sinclair comme l’une des cinq à sept attaquantes nommées à l’équipe de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA par l’entraîneure-chef Morace au mois de juin.



« Nous (le groupe d’attaquantes) nous motivons les unes et les autres parce que nous savons que d’un jour à l’autre nous pourrions soit être en train de jouer ou bien nous pourrions être sur le banc », a déclaré Julien. « Nous voulons tous réussir (à titre personnel), mais nous voulons tous voir le Canada gagner en fin de compte. »