Hooper sélectionnée au sein des étoiles de la FIFA

L’équipe des étoiles féminine de la FIFA qui affrontera les championnes du monde allemandes dans le cadre des célébrations du Centenaire de la FIFA, le 20 mai 2004 au stade de France à Paris, est désormais connue. Venues des six continents et de 12 pays différents, voici 20 des plus grands noms du soccer féminin, qui donneront le coup d’envoi des festivités du 100e anniversaire de la FIFA. La Canadienne Charmaine Hooper, de Ottawa fait partie de la sélection. DEFENSEURS Charmaine Hooper (CAN) Meilleure attaquante canadienne au cours des dernières années, Hooper, 35 ans, est aujourd’hui non seulement un pion essentiel du dispositif défensif des Nord-américaines, mais au-delà une véritable icône dans le monde du soccer féminin. Son but contre la Chine en quart de finale de la Coupe du monde de 2003 a notamment propulsé les siennes en demi-finale, la première de leur histoire. Détentrice des records de sélections et de buts de son pays, cette joueuse à l’étonnante polyvalence a beaucoup apporté à son pays, et sa forme actuelle tend à prouver qu’elle n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin.

L’équipe des étoiles féminine de la FIFA qui affrontera les championnes du monde allemandes dans le cadre des célébrations du Centenaire de la FIFA, le 20 mai 2004 au stade de France à Paris, est désormais connue. Venues des six continents et de 12 pays différents, voici 20 des plus grands noms du soccer féminin, qui donneront le coup d’envoi des festivités du 100e anniversaire de la FIFA.
La Canadienne Charmaine Hooper, de Ottawa fait partie de la sélection.
DEFENSEURS
Charmaine Hooper (CAN)
Meilleure attaquante canadienne au cours des dernières années, Hooper, 35 ans, est aujourd’hui non seulement un pion essentiel du dispositif défensif des Nord-américaines, mais au-delà une véritable icône dans le monde du soccer féminin. Son but contre la Chine en quart de finale de la Coupe du monde de 2003 a notamment propulsé les siennes en demi-finale, la première de leur histoire. Détentrice des records de sélections et de buts de son pays, cette joueuse à l’étonnante polyvalence a beaucoup apporté à son pays, et sa forme actuelle tend à prouver qu’elle n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin.
Corinne Diacre (FRA)
Le but le plus important de sa carrière, Corinne Diacre l’a probablement marqué dans le match décisif pour la qualification à la Coupe du Monde contre l’Angleterre, devant 23 000 spectateurs massés à Geoffroy-Guichard. Elle avait alors offert aux Bleues leur première participation à une phase finale de Coupe du Monde. Toutefois, l’équipe de l’expérimentée Corinne (29 ans, plus de 100 sélections) avait dû bien vite plier bagage après une petite victoire sur la Corée, privant le défenseur d’un exploit encore plus grand.
Cheryl Salisbury (AUS)
Cheryl Salisbury, que l’on surnomme « Capitaine Courage », fait partie de ces défenseurs que l’on respecte. Du haut de ses 1 m 80, elle ne craint pas grand monde, la férocité de ses tacles en faisant au contraire une joueuse redoutée de toutes les attaquantes. Avec 25 buts en 81 matchs, Salisbury, qui a déjà pris part à deux éditions de la Coupe du monde, est aussi la meilleure buteuse de son pays. Connue pour sa technique et son sens du jeu, l’Australienne est aussi réputée pour sa froide efficacité en défense. Le message est clair, attaquantes comme défenseurs, personne n’est à l’abri…
Daniela (BRÉ)
Daniela formait avec Marta la clé de voûte du milieu de terrain brésilien lors de la Coupe du monde 2003. Avec un but et deux passes décisives, elle aura même été l’une des joueuses les plus en vue de la formation sud-américaine. A seulement 20 ans, la Brésilienne a été de tous les matches de son équipe, démontrant à chaque fois une surprenante aisance technique. Personne n’a oublié sa superbe prestation à l’occasion de la victoire 4-1 sur la Norvège, avec notamment ce but splendide qui lui avait valu d’être élue joueuse de la rencontre.
Wang Liping (CHN)
Rappelée en sélection en mai dernier, soit peu avant le début de la Coupe du monde 2003, la « retraitée » a prouvé au monde entier qu’elle avait encore largement sa place sur les terrains. Car si les « Roses d’acier » ont déçu en quittant la compétition dès les quarts, Liping a quant à elle bien été à la hauteur de l’événement, commandant sa défense avec une autorité et une sérénité empreintes d’une précieuse expérience. On ne s’étonnera pas dès lors d’apprendre que la latérale droite avait déjà fait pendant des années des merveilles au sein de l’arrière-garde chinoise. Liping, 31 ans, a par ailleurs inscrit six buts en 156 sélections (!). Elle est l’une des rares représentantes de la vieille garde à avoir été conservée dans le groupe actuellement dirigé par Zhang Haitao.
Marwa Ibrahim El Hawat (EGY)
Marwa Ibrahim El Hawat, 21 ans, porte les couleurs de Goldi Club au Caire. Depuis 1998, elle y joue parfois sur le flanc gauche de la défense, parfois en position de libéro, d’autres fois encore en milieu de terrain. Défenseur avant tout, elle est internationale depuis 1997 et fait partie de l’équipe des étoiles arabes de Dubaï 2004.
GARDIENS DE BUT
Jönsson, Caroline (SUÈ)
Lors de la Coupe du monde 2003, Caroline Jönsson avait su aligner les bonnes performances pour gagner le cœur des supporters. En finale, ses réflexes avaient pour ainsi dire écœuré les attaquantes allemandes, même si Nia Künzer avait finalement privé les Suédoises de la victoire sur un but en or. Elle avait d’ailleurs été désignée meilleure gardienne de la compétition avec l’Allemande Silke Rottenberg. A 26 ans, la joueuse du Malmö FF est internationale depuis déjà cinq ans et compte plus de 50 sélections.
Memunatu Sulemana (GHA)
Memunatu Sulemana est incontestablement l’une des toutes meilleures gardiennes au monde, mais aussi l’un des principaux atouts de la formation ghanéenne. Considérée par tous comme la meilleure à son poste sur le continent africain, elle fait notamment preuve à chacune de ses sorties de réflexes étonnants, comme lors des éditions 1999 et 2003 de la Coupe du monde. Impressionnante à l’occasion de ces deux compétitions, elle a de toute évidence largement contribué aux rapides progrès des Black Queens.
MILIEUX DE TERRAIN
Shannon Boxx (É.-U.)
Récemment désignée meilleure joueuse de la 11ème édition du tournoi de la Coupe d’Algarve, Shannon Boxx s’est solidement établie comme la digne héritière de quelques-unes des plus talentueuses et des plus expérimentées de ses coéquipières. Milieu de terrain athlétique, l’Américaine de 26 ans a prouvé lors de la Coupe du monde 2003 qu’elle savait briller autant en attaque qu’en défense.
Marta (BRÉ)
Marta a 17 ans à peine lorsqu’elle commence à frapper les esprits de la planète ronde, lors du championnat du monde féminin des moins de 19 ans de 2002 au Canada. Un an plus tard, elle emmène le Brésil à la Coupe du monde, avec dans le dos le numéro 10, celui-là même qu’a porté avant elle la légendaire Sissi. En quatre matches, la jeune Sud-américaine trouve trois fois le chemin des filets, car non contente de mener à la perfection le jeu des siennes, elle fait montre d’étonnantes capacités de finisseuse. Ses performances lui vaudront d’ailleurs d’être retenue au sein de l’équipe d’étoiles de la FIFA pour cette Coupe du monde.
Malin Moström (SUÈ)
Ne serait-ce que par la position qu’elle occupe, Malin Moström joue un rôle central au sein de la formation suédoise. C’est en 1995, à 20 ans, qu’elle fait ses débuts à l’Umea IK, avant de découvrir la sélection en 1998. Une première apparition qu’elle saura d’ailleurs fêter dignement en inscrivant un but décisif pour son équipe. Depuis lors, Moström a disputé pas moins de 70 matchs internationaux, inscrivant au passage plus de 10 buts. Rapide, la Suédoise adore créer des brèches dans les défenses adverses, qui redoutent tout particulièrement la précision de ses passes.
Stéphanie Mugneret-Beghe (FRA)
Infatigable galopeuse, joueuse polyvalente s’il en est, Stéphanie Mugneret-Beghe est un pion essentiel pour une équipe de France en constants progrès, qui a notamment participé à sa première Coupe du monde en 2003. Stéphanie, qui a un temps évolué dans le championnat américain (WUSA), est à la fois une créatrice de génie et un défenseur acharné.
Homare Sawa (JAP)
Seule joueuse japonaise à s’être fait un nom dans le championnat américain (WUSA), Sawa a une nouvelle fois fait la preuve de son remarquable sens du but à l’occasion de la dernière Coupe du monde. Avec 48 buts en 79 apparitions internationales, elle s’était sans cela déjà imposée comme la joueuse la plus influente de son pays. Aux États-Unis, en septembre dernier, Sawa a notamment marqué deux fois lors de l’impressionnante victoire des siennes sur l’Argentine, avant de trouver une nouvelle fois le chemin des filets à l’occasion de la défaite de 3 à 1 aux mains du Canada.
Naima El Awady (ALG)
A 28 ans, El Awady a déjà évolué dans plusieurs clubs européens. Arrivée de la Bundesliga en 2002, elle porte les couleurs du Celtic Marseille, où elle joue tantôt milieu de terrain, tantôt attaquante. Valeur sûre de la sélection algérienne, El Awady fait partie de l’équipe d’étoiles arabes de Doha 2004.
ATTAQUANTES
Victoria Svensson (SUÈ)
Victoria Svensson restera comme l’une des bonnes surprises de la Coupe du monde 2003. La partenaire d’Hanna Ljungberg a su convaincre par sa combativité, sa finesse et son réalisme, elle qui, par ses trois buts, a largement contribué à la seconde place de son équipe. Svensson, qui fêtera son 27e anniversaire quelques jours avant le coup d’envoi de ce match contre l’Allemagne, entrera bientôt dans le cercle prestigieux des joueuses comptant plus de 100 sélections.
Marinette Pichon (FRA)
Perle de l’attaque française depuis le milieu des années 90, Marinette Pichon a commencé à se faire remarquer grâce à ses performances dans le championnat américain (WUSA), où elle a marqué pas moins de 28 buts en à peine 26 matchs. Certes, son but victorieux contre la Corée du Sud et son égalisation dans le temps additionnel contre le Brésil n’ont pas suffi à qualifier les Bleues pour le second tour de la Coupe du monde 2003. Néanmoins, la courageuse Marinette a une fois de plus prouvé qu’elle est l’une des finisseuses les plus douées et les plus volontaires de la planète.
Mercy Akide (NGA)
La « merveilleuse » Mercy Akide est la plus connue des joueuses africaine et surtout l’une des attaquantes les plus dangereuses de ces 10 dernières années. Avec les Super Falcons, elle a notamment fait les gros titres à la Coupe du monde 1999, où son équipe ne s’est fait sortir qu’en prolongation des quarts de finale contre le Brésil. Athlétique et dotée d’une frappe extrêmement puissante, Akide constitue une menace permanente pour les défenses.
Abby Wambach (É.-U.)
Attaquante tout à la fois grande et puissante, Wambach a fait une arrivée pour le moins remarquée sur la scène internationale ; en inscrivant trois buts lors de la dernière Coupe du monde, l’Américaine a non seulement frappé les esprits mais aussi apporté aux États-Unis une nouvelle option très intéressante aux avant-postes. Impériale dans les airs, particulièrement déliée et adroite pour sa taille, Wambach a récidivé cette année lors du dernier tournoi de la Coupe d’Algarve en inscrivant un total de quatre buts (dont un tour du chapeau en finale contre la Norvège) ce qui lui a valu de terminer meilleure marqueuse de la compétition.
ENTRAINEURS
Marika Domanski-Lyfors (SUÈ)
Sur le terrain, Marika Domanski-Lyfors était déjà une sacrée figure du ballon rond. Parmi les pionnières dans son pays, elle a porté les crampons de 1971 à 1988, remportant deux championnats (1981 et 1984) et trois Coupes de Suède (1981, 1982 et 1984). Après avoir embrassé une carrière d’entraîneur en 1989, elle a pris les rênes de la sélection nationale en 1996. Depuis son entrée en fonction, Domanski-Lyfors, 43 ans, a conduit la formation suédoise vers les sommets, avec notamment une deuxième place à la Coupe du monde 2003.
Elisabeth Loisel (FRA)
Fermement résolue à faire de l’équipe de France l’une des meilleures formations féminines au monde, Elisabeth Loisel a conduit l’an passé ses filles à leur première participation à une Coupe du monde. Respectée de tous, l’entraîneur a d’abord été joueuse, et pas qu’un peu puisqu’elle a porté les couleurs de la France pendant une vingtaine d’années (dont sept en tant que capitaine) avant de mettre un terme à sa carrière. Depuis son arrivée en 1997, Elisabeth Loisel, aussi intransigeante sur le banc qu’elle ne l’était sur le terrain, a clairement permis à son équipe de progresser, physiquement comme mentalement. Elle se bat aujourd’hui pour la création de plus d’équipes féminines.